Programme d’Appui à la Qualité de l’Education Formelle (PAQUE)Phase II


L’éducation au Niger est dans un état déplorable : étudiants en décrochage ou sortant de l’école sans les acquis de base, enseignants non formés et rencontrant les mêmes difficultés que leurs élèves, encadrement pédagogique inexistant, etc. La seconde phase du Programme d’Appui à la Qualité de l’Education Formelle permettra de réformer le système éducatif en soutenant la mise en place de dispositifs efficaces pour la formation et l’encadrement des enseignants.

Pays/région Thème Période Budget
Niger
Education
Enseignement primaire
Equipements scolaires et formation
Éducation des enseignants
01.12.2014 - 31.12.2019
CHF  18’328’000
Contexte

Le Niger vient de boucler son Programme Décennal de Développement de l’Education (PDDE) et démarre son nouveau Programme Sectoriel de l’Education et de la Formation (PSEF- 2014-2024). Celui-ci ambitionne d’améliorer la qualité de l’enseignement qui manque cruellement dans les apprentissages scolaires.

Objectifs

Les compétences scolaires de 1'900’000 élèves (dont 900’000 filles) de quatre régions du pays sont durablement améliorées par la formation, l’encadrement des enseignants et l’engagement des collectivités et  structures communautaires  pour une offre éducative de qualité, inclusive et sans discrimination

Groupes cibles

Le programme aura un rayonnement national grâce à son implication dans les 8 régions du pays. Il concentrera toutefois son appui dans 4 régions spécifiques : Dosso, Maradi, Diffa et Zinder.

 

Les principaux acteurs ciblés par le programme sont :

  • Les élèves du préscolaire et du primaire ;

  • Les  enseignants titulaires et contractuels ;

  • Les encadreurs pédagogiques (inspecteurs et encadreurs d’ENI).

 

Pour atteindre les groupes cibles, le programme va renforcer des structures partenaires dans les 4 régions d’intervention :

  • Les Directions Régionales de l’Education Primaire (DREP) et les Ecoles Normales d’Instituteurs (ENI) ;

  • Les Cellules Régionales de l’Evaluation et du suivi des acquis scolaires (CRESAS)

  • Les communes et les Comités de Gestion Décentralisés  de l’Ecole (CGDES).
Effets à moyen terme
  1. Les Ecoles Normales d'Instituteurs (ENI) dispensent une formation de  base adéquate et de qualité.
  2. Les enseignants, en particulier les contractuels sans formation initiale, reçoivent  un encadrement adapté  à leurs besoins de formation.
  3. Les communes et communautés ciblées sont impliquées dans la gestion de l’éducation à travers la mise en œuvre d’initiatives locales visant la qualité.
  4. Le fonds commun de l’éducation a permis une  meilleure orientation du PSEF sur la formation des enseignants et le curriculum, et a assuré sa pérennité par la diversification des sources d’approvisionnement.
Résultats

Principaux résultats attendus:  

  • 8’000 élèves maîtres (dont 3'000 femmes) des Ecoles Normales d’Instituteurs  ont effectué un test  d’entrée qui a permis de leur offrir une formation adaptée à leur besoins.
  • 20'000 enseignants non professionnels (dont 8000 enseignantes) sont  formés dans le cadre d'un dispositif amélioré de suivi. Ils bénéficient de l’accompagnement d’encadreurs pédagogiques.
  • 4’000 enseignants (dont 1500 femmes) des Communes ciblées sont formés et suivis par les encadreurs
  • 36'000 enseignants (dont 15’500 femmes) ont  bénéficié d’une formation continue.
  • 600 conseillers pédagogiques (dont 40 femmes)  ont été formés en ingénierie de la formation afin de mieux encadrer les enseignants.
  • 670 écoles des 18 communes sélectionnées ont développé un programme d’accompagnement des structures communautaires dans la prise en charge de l’éducation.
  • Les 4 Cellules Régionales de l’Evaluation et du Suivi des Acquis Scolaires (CRESAS) ont été équipées et formées pour un travail de suivi des indicateurs.


Principaux résultats antérieurs:  

La phase 1 a permis de former 22'000 enseignants, de renforcer 110 encadreurs pédagogiques dans leur soutien aux enseignants, de renforcer les capacités de gestion et de planification des autorités de l’éducation à Dosso et Maradi. L’impact de ces processus sur les acquis scolaires des étudiants n’est pas encore mesurable.

La phase 1 a aussi permis de tirer les leçons suivantes :

  • La seule formation initiale et continue des enseignants est insuffisante pour  améliorer la qualité  de l’éducation ;
  • L’encadrement pédagogique et le profil des encadreurs doivent être revus ;
  • L’absence d’un environnement propice aux apprentissages est un handicap pour un enseignement de qualité ;
  • L’implication des structures décentralisées et communautaires permet un suivi et un contrôle de proximité sur l’école et les enseignants, facilitant ainsi  l’amélioration de la qualité de l’enseignement.


Direction/office fédéral responsable DDC
Crédit Coopération au développement
Partenaire de projet Partenaire contractuel
Secteur privé
Institution étatique étrangère
  • Secteur privé étranger Nord
  • Sub-National State SouthEast


Autres partenaires

CGDES, Associations des  parents d’élèves, Associations des mères éducatrices.

Coordination avec d'autres projets et acteurs
  • Programme d’Education alternative des jeunes  de la DDC (PEAJ)

  • Programme d’appui à la formation professionnelle rurale  de la DDC (FOPROR

  • Programme d’appui aux Collectivités territoriales (PCT)

  • Programme Education de la Coopération luxembourgeoise

  • Partenaires Techniques et Financiers dans le secteur de l’éducation, en particulier : UNICEF, AFD, Banque Mondiale

  • Partenariat Mondial pour l’Education (PME)

  • ONG internationales (Aide et Action, CARE, SNV, Plan International, World vision)
Budget Phase en cours Budget de la Suisse CHF    18’328’000 Budget suisse déjà attribué CHF    16’649’724 Projet total depuis la première phase Budget y compris partenaires de projet CHF   26’500’000
Phases du projet Phase 3 01.04.2019 - 31.12.2024   (Phase en cours)

Phase 2 01.12.2014 - 31.12.2019   (Active)

Phase 1 01.10.2011 - 31.12.2014   (Active)