Famille nomade Ze Tribu en tournée en Russie

Article, 15.02.2020

Les théâtrophiles saint-pétersbourgeois dont l’ouïe est adaptée aux mises en scènes en langue française ont pu se délecter pendant deux soirées hivernales devant le talent frémissant de deux acteurs genevois. En ce début février, Frédéric et Deborah Langenberg avec leurs deux garçons faisaient escale à St. Pétersbourg avant de poursuivre leur route vers l’Orient dans le cadre d’un tour du monde. Ils sont partis en voyage en famille ou comme ils le disent « en tribu ».

Ze Tribu en visite au monastère Petcherski à Nijni
Ze Tribu en visite au monastère Petcherski à Nijni © facebook.com/swissembmoscow

Ze Tribu est un grand projet familial dans lequel s’insèrent les enfants, les voyages, le théâtre, le cinéma, le documentaire et les nouvelles technologies.

Le 6 février 2020 l’Institut français a accueilli Frédéric et Deborah avec leur adaptation de « Love Letters » de A.R. Gurney. La déchirante histoire de l’amour de Thomas et Alexa qui défile à travers leurs lettres a connu plusieurs interprétations par de grands acteurs et sur plusieurs scènes du monde. Mais cette fois, le partage des sentiments avec la salle était à son paroxysme. Le jeu des genevois a impressionné et bouleversé le public.

Le 7 février la petite salle du Théâtre en langue française a abrité « La confession du Pasteur Burg » de Jacques Chessex, dans la version de Didier Nkebereza, joué par Frédéric Langenberg. Son interprétation qui avait récolté tant d’éloges de la critique théâtrale a été montré cette fois aux grands écoliers de l’école no. 490 de St. Pétersbourg. En outre, à l’occasion de ces deux spectacles la famille Langenberg a pu partager leurs expériences de la vie en discutant leur projet avec les spectateurs.

Ze Tribu a ensuite fait halte à Moscou, pour jouer ses deux spectacles à la Francothèque, visiter la place Rouge et un skate parc, sans oublier de passer par l’Ambassade de Suisse. À Nijni Novgorod, ils ont été accueillis par le Centre suisse, qui leur a fait goûter aux joies de la vraie bania russe et les a entraînés dans un match de volley. Ils ont ensuite rencontré des étudiants francophones de l’université linguistique, et joué « Love Letters » au café Skuratov. L’échange helvético-russe s’est achevé en beauté à Ekaterinbourg, avec un programme chargé : ils ont joué leurs deux spectacles, parlé de leur projet de voyage devant un public francophone, lu une dictée, animé une master-class, fait partie d’un jury de festival – et visité la ville sous la neige, pour goûter enfin à l’hiver russe. 

Merci à Frédéric et Deborah d’avoir emmené ces perles de l’art dramatique en Russie !