État de droit

L’expertise suisse en matière d’état de droit et de démocratie est reconnue et sollicitée dans le monde entier. La coopération internationale de la Suisse vise à renforcer la prise de responsabilités par les gouvernements partenaires et à consolider la société civile afin de promouvoir la démocratie, la décentralisation et la redevabilité des autorités.

L’état de droit et la démocratie sont des valeurs traditionnelles de la Suisse, pays dynamique et prospère dont ils constituent une marque de fabrique. Ce sont eux aussi qui guident son engagement dans les pays en développement, dans le cadre de sa stratégie de coopération internationale 2021-2024. L’expertise suisse dans ces domaines est reconnue et sollicitée dans le monde entier.

Responsabilité des gouvernements partenaires

La coopération internationale (CI) a pour but, entre autres, d’ouvrir des perspectives à long terme, notamment aux femmes et aux groupes défavorisés, par la promotion de l’état de droit et le respect des droits de l’homme. Afin d’obtenir dans ce domaine des effets durables, la Direction du développement et de la coopération (DDC) et la Division Sécurité humaine (DSH) du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) renforcent le sens des responsabilités des pays partenaires de manière à leur donner les moyens de s’attaquer aux problèmes qui nuisent au développement: systèmes d’éducation et de santé défaillants, exploitation inefficace des ressources naturelles, violences, conflits et violations des droits de l’homme, mais aussi corruption, clientélisme et mauvaise gestion.

Nécessité de l’état de droit

L’état de droit est essentiel au règlement de ces problèmes. La CI de la Suisse soutient le bon fonctionnement des autorités et des communes aux échelons local et national tout en promouvant la transparence des élections, la représentativité des parlements et l’indépendance de la justice. La Suisse renforce ainsi le partage des pouvoirs, les principes de l’état de droit et la redevabilité des autorités proches des citoyens. Elle s’engage, en outre, en faveur d’une société civile forte et de médias pluralistes et indépendants, pour pouvoir assumer son rôle en matière de plaidoyer, de contrôle des activités de l’État et de redevabilité publique.