Programme d’appui aux communes urbaines du Mali (PACUM)

Projet terminé

Un des enjeux de la reconstruction du Mali se trouve dans la promotion de villes secondaires délivrant des services de base aux populations et redevables devant leurs citoyens. C’est l’objet de ce programme financé par la Banque Mondiale à hauteur de CHF 65’000'000. Sollicitée pour son savoir-faire en matière de développement local, la DDC apporte une contribution de CHF 18'200'000 (21% coût global) pour structurer la gouvernance à la base et soutenir les dotations d’investissement pour les villes de Koutiala et Tombouctou.

Pays/région Thème Période Budget
Mali
Agriculture et sécurité alimentaire
Governance
Education
Infrastructure rurale (till 2016)
Décentralisation
Politique du secteur publique
Enseignement primaire
01.01.2012 - 28.02.2021
CHF  18’220’000

Des villes maliennes au service des populations

Sept centres urbains vont construire des marchés, des digues, des pistes et des collecteurs grâce au soutien conjoint de la Suisse et de la Banque Mondiale.

Au Mali, même dans les villes, les populations n’ont pas accès au service de base. A titre d’exemplaire 70% des habitants y vivent sans électricité 42 % n’ont pas accès aux soins de santé. C’est le cas à Ségou, à Sikasso, à Kayes, à Mopti, à Tombouctou et même à Bamako. La crise politique et sécuritaire n’arrange rien. Au contraire, elle fait ressortir les limites de la gestion des affaires publiques. Pour faciliter l’accès des populations urbaines à l’eau, à l’électricité, aux routes et aux habitats décents, la Suisse cofinance avec la Banque Mondiale le programme d’appui aux communes urbaines du Mali. Elle apporte son savoir faire en matière d’appui à la gouvernance locale et au développement économique.

Des ouvrages pour 6 millions de citadins

Le programme soutient la construction d’écoles, de centres de santé, de collecteurs, de pistes rurales et de marchés. Il offre, en outre, des formations sur la citoyenneté et le leadership local aux élus locaux. Ces formations les aideront à mieux gérer les ouvrages. Les associations de quartiers et les comités d’usagers en assumeront le suivi et l’entretien.

Donner du poids aux élus

Par ailleurs, les sept villes devront s’entourer d’un comptable et d’un secrétaire général. Elles se doteront d’outils de gestion en matière de comptabilité, d’audits et de contrôle citoyen. Par ailleurs, elles devront prouver leurs capacités à mobiliser les ressources humaines et financières. Autant de compétences qui répondent aux exigences de meilleures pratiques de gestion administration et financière.

Pour d'amples informations, l'extrait du journal TV sur le lancement du programme PACUM - 30 mai 2013