Programme d’appui à la production agricole en Haiti

Projet terminé

Le développement et le renforcement des services financiers et de conseils agricoles ainsi qu’un ciblage des groupes vulnérables en milieu rural contribueront – à travers de plus grands investissements dans l’agriculture - à une productivité et à une qualité accrue dans les filières concernées, à des revenus plus importants, à une sécurité alimentaire améliorée, à une vulnérabilité réduite et à une meilleure protection sociale des petit-e-s producteurs-trices et des personnes les plus défavorisées.

Pays/région Thème Période Budget
Haïti
Agriculture et sécurité alimentaire
Emploi & développement économique
nothemedefined
Politique agricole
Développement de la chaîne de valeur agricole (til 2016)
Développement agricole
Politique des finances
Informal banking & insurance
Recherche agronomique
01.07.2014 - 30.04.2022
CHF  9’720’000
Contexte

En Haïti, le secteur agricole est le pilier central de l’économie rurale et joue un rôle clé dans la préservation des ressources naturelles. Le milieu naturel est très fragile (50% du pays avec des pentes de plus de 40%) et très vulnérable aux aléas climatiques récurrents. 80 % de la production agricole est fournie par des petites exploitations familiales dépourvues d’encadrement technique, de moyens d’investissement et de système de couverture des risques naturels climatiques. Plus de 11 filières prioritaires, dont l’igname,et le cacao, sont identifiées par le Ministère de l’agriculture et les partenaires du secteur pour valoriser le potentiel du secteur agricole et combattre l’extrême pauvreté et l’insécurité alimentaire touchant majoritairement les producteurs-trices agricoles et les femmes rurales, cheffes de ménages.

Objectifs

Améliorer la sécurité alimentaire et les revenus agricoles des petit-e-s et moyen-ne-s producteurs-trices, par une meilleure performance du secteur agricole, du système de financement et d’assurance agricole et par l’inclusion des femmes vulnérables

Groupes cibles
  • 105’000 agroentrepreneurs cumulatifs en 2018, dont 35 % sont des femmes
  • 10‘000 petits producteurs-trices (au moins 30 % de femmes) dans les filières igname et cacao
  • 1’500 femmes rurales vulnérables
Effets à moyen terme
  • Un système national de financement et d’assurance du secteur agricole qui répond mieux aux besoins des agro-entrepreneurs est fonctionnel : 105’000 agro-entrepreneurs, dont 35 % de femmes, ont un accès durable et sécurisé au financement agricole.
  • Le Ministère de l’agriculture et les différents intervenants répondent mieux aux besoins du secteur agroalimentaire, notamment en matière de formation, de stratégie nationale agricole et d’égalité entre les femmes et les hommes : assistance technique aux agro-entrepreneurs renforcée et institutionnalisée, cadre légal et politique nationale de financement et d’assurance agricoles validé par les acteurs.
  • Les agro-entrepreneurs et leurs structures organisées ont leurs capacités renforcées pour valoriser leurs produits sur les marchés plus rémunérateurs : les membres de 13 coopératives de cacao et des producteurs-trices d’igname augmentent respectivement de 25% et 15% leurs revenus annuels par la vente de produits sur des marchés plus rémunérateurs.
  • Les petites exploitations d'igname, de cacao et de filières dans lesquelles les femmes plus vulnérables sont engagées ont augmenté leur productivité durable et la qualité de leurs produits selon les besoins du marché : les producteurs-trices de cacao appliquent les pratiques culturales durables sur 3'000 has etaugmentent leur rendement de 30% ; 1’500 producteurs-trices d’igname appliquent des pratiques culturales durables et augmentent leur rendement de 20%.
  • Les acteurs de filières cacao et igname, spécifiquement les coopératives de cacao, valorisent leurs relations et leurs capacités pour mieux répondre aux demandes de marchés rémunérateurs : une plateforme « cacao », des espaces d’échanges « igname » et 75% des coopératives de cacao sont fonctionnelles.
  • Les femmes rurales les plus vulnérables sont intégrées dans des filières leur assurant des revenus additionnels stables : 1’500 nouvelles femmes rurales pauvres mènent des activités productives et 96% d’entre elles ont accumulé des actifs d’au moins 8'500 HTG.
  • Les expériences de CLM+ systématisées alimentent les politiques et les stratégies nationales en matière d'extrême pauvreté et de sécurité alimentaire : 2 intervenants nationaux ou régionaux ont intégré les connaissances produites par CLM+ dans leurs réflexions stratégiques ou opérationnelles.
Résultats

Principaux résultats attendus:  

  • Services de crédit agricole, mécanismes d’assurance agricole et de garantie de prêt disponibles et institutionnalisés dans 8 départements
  • Cadre légal et politique nationale établis sur le financement et l’assurance agricoles
  • 4’000 producteurs formés dans les systèmes agroforestiers par des services techniques agricoles plus performants et 3’000 producteurs qui appliquent des pratiques durables
  • 13 coopératives augmentent leurs capacités de production et de vente de cacao de qualité
  • 1’500 femmes rurales vulnérables développent et gèrent au moins 2 activités productives qui génèrent des revenus stables
  • Systématisation et diffusion des démarches / leçons apprises dans les 3 sous-programmes

 


Principaux résultats antérieurs:  

  • Le PAPAH en est à sa première phase et s’appuie sur les acquis antérieurs des partenaires impliqués dans le secteur et dans les projets déjà existants. Le sous-programme SYFAAH a effectué les premiers pas de redynamisation du financement agricole en doublant en 3 ans l’accès des producteurs-trices au crédit (incluant le montage d’un système initial de garantie des prêts) et expérimentant des produits d’assurance agricole.
  • Le sous-programme « inclusion financière des femmes CLM+ » bénéficie d’expériences réussies de travail de Fonkoze depuis 1994 avec les femmes les plus vulnérables, en milieu rural. Leur programme d’inclusion financière a déjà réussi, depuis 2007, l’intégration de plus de 3’000 femmes rurales pauvres dans des filières productives agricoles et non agricoles.

 


Direction/office fédéral responsable DDC
Crédit Coopération au développement
Partenaire de projet Partenaire contractuel
Institution financière internationale (IFI)
ONG internationale ou étrangère
Institution étatique étrangère
  • Central State of South East
  • Banque interaméricaine de développement (other)
  • Other international or foreign NGO North
  • SDC Field Office


Autres partenaires

Ministère des affaires étrangères, du commerce et du développement - MAECD (Canada)

Fonds multilatéral d’investissement (FOMIN – BID)

MARNDR

Fondation Kellog

5 à 10 autres cofinanceurs (cacao et CLM+)

 

Budget Phase en cours Budget de la Suisse CHF    9’720’000 Budget suisse déjà attribué CHF    9’912’790
Phases du projet Phase 2 01.08.2019 - 31.12.2024   (Phase en cours)

Phase 1 01.07.2014 - 30.04.2022   (Completed)