«Plus de jobs, davantage de valeurs et des perspectives d’avenir pour la jeunesse» Ansprache anlässlich der Jahreskonferenz der Schweizer Ostzusammenarbeit 2013 (fr, de)

31.05.2013

31.05.13 - Ansprache von Didier Burkhalter, Hotel National in Bern - Es gilt das gesprochene Wort

Rednerin/Redner: Bundespräsident, Didier Burkhalter (2014); Didier Burkhalter

Messieurs les ministres,
Mesdames et messieurs,

Connaissez-vous la bourgade de Madona ? Vous voyez sur cette photo les habitants de cette commune lettone qui assistent à l’inauguration de nouveaux bus dédiés au ramassage scolaire. Ces bus ont été cofinancés par la Suisse dans le cadre de la contribution à l’élargissement de l’UE. Au total 110 bus ont été livrés à 59 communes lettones. Ils permettront à 9000 enfants habitant des régions isolées de se rendre à l’école en toute sécurité.

Le ciel est gris, mais l’image est belle. Elle est révélatrice à plus d'un titre : les bus scolaires – ces «bus orange» comme on les appelle là-bas – symbolisent le renforcement des transports publics, une sécurité routière accrue et une meilleure desserte des régions périphériques. Ils symbolisent aussi le soutien à la formation. Et ils symbolisent l’essentiel: l’ouverture de nouvelles perspectives pour de nombreux jeunes. «La terre est bleue comme une orange» disait le poète, dépeignant les sentiments comme étant «tout le soleil sur la terre». Le ciel est gris mais l’image est belle.

Ces bus illustrent la raison d’être de la contribution de la Suisse à l'élargissement. Bien davantage qu’un simple instrument technique de notre politique extérieure ou qu’une simple aide financière, la contribution à l’élargissement est l’exemple concret d’une politique responsable et solidaire au service de l’être humain.

Elle vise à améliorer les conditions de vie des personnes concernées et à leur offrir de nouvelles perspectives – surtout pour les jeunes.

Elle est au cœur d’un idéal politique qui vise à construire un pays, une Europe, un monde meilleur pour les générations futures. Plus de jobs, davantage de valeurs et des perspectives d’avenir pour la jeunesse – voilà ce que la Suisse veut atteindre avec sa contribution à l’élargissement. Et je suis fier lorsque je vois cette image et que j’entends se conjuguer le nom «Suisse» avec le mot «espoir».

C'est donc pour moi un grand plaisir d’ouvrir la Conférence de la Coopération suisse avec l'Europe de l'Est qui aborde cette année le thème de la contribution à l’élargissement. J’ai le plaisir de saluer la présence de Karel Schwarzenberg, ministre des affaires étrangères de la République tchèque, et d’Adris Vilks, ministre des Finances de Lettonie. Chers collègues, je vous souhaite une cordiale bienvenue en Suisse ! C’est donc pour nous tous un grand honneur de pouvoir accueillir au niveau ministériel les représentants de deux pays partenaires dans le cadre de notre conférence annuelle.

Je salue également les autres participants à cette conférence. Le fait que vous soyez si nombreux aujourd’hui souligne l’importance et la constance de la coopération avec l’Europe de l’Est en général et celle de la contribution à l’élargissement en particulier. Je vous remercie sincèrement de votre intérêt pour cet aspect important de la politique extérieure suisse.

Mesdames et Messieurs,

Nous vivons une époque de profonds bouleversements. Nos regards se portent en particulier vers les pays méditerranéens qui vivent depuis quelques années des événements dramatiques.

Plusieurs pays de la rive nord de la Méditerranée sont confrontés à une crise de l’endettement qui plonge un nombre croissant de personnes dans la détresse économique. Le manque de perspectives pour les jeunes est particulièrement préoccupant. Les statistiques inquiétantes sur le chômage des jeunes font d’ores et déjà craindre l’émergence d'une génération sacrifiée. Nous avons entendu ces jours que l’Union européenne veut prendre ce problème à bras le corps, c’est nécessaire.

La Suisse – qui a le taux de chômage parmi les jeunes le plus bas d’Europe – est convaincue qu’elle peut apporter une contribution importante dans ce domaine. Ainsi, nous travaillons à un programme visant à développer la formation professionnelle dans les pays européens particulièrement touchés par le chômage des jeunes. Si nous voulons nous engager de cette manière, c’est par solidarité et parce que nous avons conscience de nos responsabilités.

La situation au sud de la Méditerranée est caractérisée par les profonds changements survenus dans le monde arabe. Ces événements sont l’expression du besoin de reconnaissance d’une jeunesse en quête de liberté et de perspectives d’avenir.

Il est pour l’heure difficile d'évaluer la forme et l’intensité des bouleversements induits par la révolution arabe dans les pays concernés. L’atroce guerre civile en Syrie et la catastrophe humanitaire qui en découle montrent clairement l'étendue de la souffrance liée au désir de changement des populations concernées. La Suisse se sent pleinement concernée de la situation dans ces régions et soutien le processus de transformation en Afrique du Nord.

Tout comme elle l’a fait dans le passé et comme elle continue à le faire en Europe de l’Est.

Car si nos regards se concentrent parfois sur les développements dans le sud, il est important de ne pas oublier les mutations fondamentales qui transforment l’Europe de l’Est depuis bientôt un quart de siècle et qui méritent toute notre attention. Le comblement du fossé Est-Ouest à partir de 1989 est l’un des événements majeurs de l'histoire européenne. Ce processus n’est pas achevé. Il est dans l'intérêt de tous les pays concernés de continuer à œuvrer à la réduction des déséquilibres et de veiller à ce que la crise financière actuelle ne réduise pas à néant tout ce qui a été accompli jusqu‘ici.

Il y a moins d’un quart de siècle, la plupart des «nouveaux Etats membres de l'UE» que nous évoquons aujourd’hui appartenaient à une «autre Europe», fermée et inconnue pour une grande partie de la population helvétique – bien qu’il y ait eu des contacts humainements forts, on le sait, notamment par la présence de personnes venues se réfugier.

C’était l’époque d’un mur, avec cette atmosphère de briques: La grande majorité des habitants de l’Europe de l’Est ne pouvaient se déplacer librement et étaient séparés physiquement du monde occidental par un mur. Un mur de désespoir. L’image était grise; et elle n’était pas belle. Les échanges économiques entre les deux blocs étaient restreints et les relations politiques entre Etats étaient marquées du sceau de la méfiance. Chaque camp constituait pour l’autre une menace militaire. Une organisation avait toutefois réussi à initier un dialogue politique, c’était essentiel, cette organisation s’appelle l’OSCE et la Suisse en prendra la présidence l’an prochain convaincue qu’elle est toujours aussi utile, même si son rôle a changé dans un continent qui a beaucoup changé.

La désintégration de l'Union soviétique a en effet profondément modifié le paysage européen et mis un terme à la division artificielle du continent. Des valeurs fondamentales comme la démocratie, l'économie de marché et les droits de l’homme figurent désormais parmi les principes directeurs des codes de conduite européens. Les pays de l’Est et de l’Ouest sont à nouveau unis et partagent à nouveau la valeur fondamentale de la liberté. Cette valeur qui finit toujours par faire tomber les murs.

Si l’Union européenne a fortement contribué à cette intégration grâce à sa politique d'élargissement, les plus gros efforts ont été fournis par les nouveaux membres : ce sont eux qui ont mis en œuvre des réformes politiques et économiques aussi profondes que douloureuses, dans le but d’offrir à leurs concitoyens de meilleures perspectives d’avenir.

L’adhésion de ces pays à l’UE en 2004 et en 2007 a marqué une étape importante dans la construction européenne. Elle n’a toutefois pas mis un point final à son développement.

La réduction des déséquilibres demeure l’une des priorités stratégiques de l'Europe.

Les Etats membres de l’EEE (Norvège, Islande, Liechtenstein) participent également à cet effort coordonné et ont alloué à cette fin un budget de 2,2 milliards de francs pour la période allant de 2009 à 2014.

Et la Suisse a décidé, souverainement, de s’associer également à cet effort, parce que c’est sa responsabilité, parce que cela correspond à son devoir de solidarité et parce que la cophésion et la stabilité du continent sont également dans son intérêt. J’y reviendrai.

Au vue des efforts déployés, un bilan s’impose : quels sont les progrès réalisés ? Que reste-t-il à faire?

Il est réjouissant que les disparités diminuent et le soutien accordé aux nouveaux membres de l’UE produit des effets positifs. Le niveau de vie en Pologne, en Slovaquie et en Lituanie a, par exemple, progressé de 13 à 16 % par rapport à la moyenne de l’UE. Tous les nouveaux membres ont affiché une croissance économique supérieure à la moyenne au cours de ces dernières années.

Mais il ne faut pas oublier que les défis à relever restent immenses: à l’exception de Chypre, tous les nouveaux membres de l’UE présentent un revenu par habitant en standards de pouvoir d’achat inférieur à 85 % de la moyenne communautaire. Le processus de convergence engagé dans les différents pays connaît des succès variables, et d’importantes disparités subsistent à l'intérieur même des Etats. Quelques régions rurales ou structurellement affaiblies risquent d’être défavorisées et de souffrir d’une hausse du chômage, d’une dégradation des infrastructures et d’une absence de perspectives économiques. Il est à craindre que de nombreux jeunes quittent ces régions pour aller tenter leur chance à l'étranger.
Des efforts supplémentaires sont donc nécessaires pour aider ces populations  des «bus oranges» de toutes formes; des moteurs de l’espoir…

Et la Suisse dans tout cela?

Meine Damen und Herren

Die Schweiz hat die Länder des ehemaligen Ostblocks seit den frühen 1990er Jahren auf ihrem Weg zu freien, demokratischen Ländern und gleichberechtigten Handelspartnern unterstützt. Nach dem EU-Beitritt dieser Staaten hat sie einen autonomen Erweiterungsbeitrag von 1.25 Mia CHF geleistet. Mit diesem Erweiterungsbeitrag trägt sie zum anhaltenden Abbau von wirtschaftlichen und sozialen Ungleichheiten innerhalb der EU bei.

Die Schweiz unterstützt die zwölf neuen Mitgliedstaaten direkt über bilaterale Rahmenabkommen [und nicht über den EU-Kohäsionsfonds]. Insgesamt finanziert die Schweiz über 250 Projekte, die von den Partnerstaaten vorgeschlagen wurden und den Bedürfnissen der Menschen vor Ort entsprechen.

Das Engagement der Schweiz konzentriert sich auf folgende fünf Themenbereiche:

- Wirtschaftswachstum und bessere Arbeitsbedingungen
- Erhöhung der sozialen Sicherheit
- Schutz der Umwelt
- Verbesserung der öffentlichen Sicherheit
- Stärkung der Zivilgesellschaft

Mit anderen Worten: Die Schweiz konzentriert sich auf mehr Jobs, mehr Werte und gute Zukunftsperspektiven für die Jugend.

Das Augenmerkt liegt hierbei auf dem Abbau der Disparitäten innerhalb der Staaten. Darum kommt rund 40% des Erweiterungsbeitrags besonders bedürftigen Regionen zugute.

Stellvertretend möchte ich an dieser Stelle drei Beispiele herausgreifen, um das breite Spektrum der Schweizer Unterstützung zu illustrieren.

Ein erstes Beispiel aus der Tschechischen Republik: Hier bemüht sich die Schweiz unter anderem sehr konkret um eine Verringerung von weit verbreiteten Zahnproblemen bei Kindern. Im Wesentlichen geht es um einen Transfer von Schweizer Know-how – in der Schweiz wurde bereits in den 1960er Jahren mit der Prophylaxe bei Schulkindern begonnen. Die Schweizer Stiftung für Schulzahnpflege-Instruktorinnen unterstützt ihre tschechischen Partner bei der Planung von Ausbildungskursen und der Ausarbeitung von Unterrichtsmaterial für die verschiedenen Altersstufen.
Zudem werden Mundgesundheit und Prävention durch die Publikation von Informationsmaterial für Schulbehörden und für die Öffentlichkeit gefördert.

Ein zweites Beispiel: Die Schweiz unterstützt Slowenien in dessen Vorhaben, die EU-Ziele im Bereich erneuerbarer Energien zu erreichen. Entlang eines Teilstücks der Autobahn Richtung Italien wurde eine 600 Meter lange Lärmschutzwand mit Solarzellen bestückt. Auch konnte die slowenische Energiebehörde in 32 öffentlichen Gebäuden – Schulen und Kindergärten – mit Schweizer Hilfe auf Biomasse als Energiequelle umsteigen, was zu einer Senkung der Heizkosten um rund 40 Prozent geführt hat.
Mit Informationsarbeit in der Region sollen zudem Schulen und die breite Öffentlichkeit für erneuerbare Energien und Umweltthemen sensibilisiert werden.

Drittens noch ein Beispiel aus der Slowakei: In der Region Stara Lubovna im Osten der Slowakei wurde mit Unterstützung aus dem Schweizer Erweiterungsbeitrag ein Rehabilitationszentrum für behinderte Kinder und Jugendliche gebaut. Dieses Zentrum bietet unter anderem Therapien, Schulung, Pflege und eine Arbeitsstätte für die Betroffenen. Auch hier steht die Verbesserung der Lebensbedingungen der Menschen im Vordergrund – in diesem Fall konkret die Lebensbedingungen von 310 Kindern und 227 Jugendlichen mit einer Behinderung, die in dieser Region leben.

Diese drei Beispiele illustrieren den Zweck des Schweizer Erweiterungsbeitrags: mithelfen, die Zukunftsperspektiven für die Menschen in den Ländern und in den besonders bedürftigen Regionen zu verbessern.

Meine Damen und Herren

Warum leistet die Schweiz als EU-Nichtmitglied freiwillig einen Erweiterungsbeitrag? Verschiedene Gründe haben uns dazu bewogen.

Aus aussen- und sicherheitspolitischer Sicht fördert der Abbau von Ungleichgewichten die Stabilität im europäischen Umfeld der Schweiz. Solche Beiträge an die Sicherheit und Stabilität Europas sind im Interesse der Schweiz und ein zentraler Bestandteil der aussenpolitischen Strategie des Bundesrats.

Mit Blick auf die Europapolitik intensiviert die Schweiz mit dem Erweiterungsbeitrag ihre bilateralen Beziehungen zu 12 EU-Staaten. Durch ihren Beitrag an ein europäisches Projekt von strategischer Bedeutung unterstreicht sie gleichzeitig, dass sie ein verantwortungsbewusster und solidarischer Partner in Europa ist.

Mit der Stärkung der Wettbewerbsfähigkeit der neuen EU-Staaten und der Förderung benachteiligter Regionen trägt die Schweiz zudem zur Erhöhung des Wachstums¬potentials in Europa bei. Das kommt den neuen EU-Staaten sowie auch der schweizerischen Exportwirtschaft zugute; eine win-win-Situation.

Migrationspolitisch leistet das schweizerische Engagement einen Beitrag daran, die armutsbedingte Auswanderung zu mindern und Zukunftsperspektiven vor Ort zu schaffen. Denn die Personenfreizügigkeit kann nicht eine Perspektive für alle sein, sondern nur für die Erwerbstätigen.

Schliesslich ist der Erweiterungsbeitrag Ausdruck der Solidarität und Verantwortung der Schweiz. Dabei wollen wir namentlich einen Beitrag zur Förderung der europäischen Wertegemeinschaft leisten. Die Förderung von Werten wie Demokratie, Menschenrechten und Umweltschutz ist in unserer Bundesverfassung verankert und fester Bestandteil unserer Aussenpolitik. Es liegt im ureigenen Interesse der Schweiz, wenn Werte, die uns selber wichtig sind, auch auf der gesamteuropäischen Ebene gestärkt werden.

Meine Damen und Herren

Wir können heute festhalten, dass der Erweiterungsbeitrag richtig und wichtig ist. Und er ist wirksam. Er funktioniert direkt, autonom und fördert konkrete Projekte im Dienste der Menschen. Wichtig ist auch, dass die Schweizer Bevölkerung den Erweiterungsbeitrag mitträgt. Das Ja zum Bundesgesetz über die Zusammenarbeit mit den Staaten Osteuropas 2006 hat dem Erweiterungsbeitrag eine solide Basis verliehen.

Die Zwischenbilanz des Erweiterungsbeitrags fällt nach Ansicht des Bundesrates positiv aus. Welches aber sind die anstehenden Herausforderungen?

Im Vordergrund wird in den kommenden Jahren die erfolgreiche Umsetzung der Projekte sein. Bis 2017 sollen die Projekte mit den EU-10 abgeschlossen sein, bis 2019 auch diejenigen mit Bulgarien und Rumänien. Das wird nicht immer einfach sein. Unter anderem ist die Schweiz darauf angewiesen, dass die Partnerstaaten, die jeweils mindestens 15% der Projektkosten mittragen, ihr Engagement trotz Schuldenkrise und Austeritätspolitik fortsetzen.

Die Frage einer Ausdehnung des Erweiterungsbeitrags auf Kroatien steht ebenfalls weit oben auf der Agenda. Der Bundesrat hat die Absicht, die wirtschaftliche und soziale Entwicklung dieses baldigen EU-Mitglieds mit einem autonomen Beitrag in der Höhe von 45 Mio. CHF zu unterstützen.

Er will damit seine verantwortungsbewusste Politik fortsetzen und Kroatien gleich behandeln wie jene Staaten, die 2004 respektive 2007 der EU beigetreten sein. Die aussenpolitischen Kommissionen der Räte haben das Vorhaben des Bundesrats deutlich befürwortet. Der definitive Entscheid in dieser Frage wird parallel zur Debatte über eine Ausdehnung des Personenfreizügigkeitsabkommens auf Kroatien zu treffen sein.

Unabhängig von einem Beitrag zu Gunsten von Kroatien steht auch die Frage einer Erneuerung des Erweiterungsbeitrags der Schweiz im Raum. Der Bundesrat wird die Möglichkeit eines solchen zweiten Erweiterungsbeitrags zu gegebener Zeit prüfen. Er wird dabei einerseits die bisherigen Erfahrungen und die Bedürfnisse der Empfängerländer berücksichtigen. Andererseits wird der Bundesrat das weitere Vorgehen in diesem Dossier im Lichte der Gesamtbeziehungen zwischen der Schweiz und der EU bewerten.

Meine Damen und Herren

Die Ostzusammenarbeit ist ein Teil der schweizerischen Europapolitik, über deren Zukunft wir zu entscheiden haben. Es geht dabei um die Frage, wie die Schweiz die Errungenschaften des bilateralen Wegs langfristig am besten sichern kann. Mit einer Renovierung des bilateralen Wegs im Rahmen eines institutionellen Abkommens könnte die Schweiz Grundlagen legen für langfristig tragfähige Beziehungen zur EU.

Sie würde wieder neue Marktzugangsabkommen abschliessen können und auch verhindern, dass die Rechtsgrundlagen der bestehenden bilateralen Abkommen erodieren. Das ist für die langfristige Tragfähigkeit des bilateralen Wegs ein ganz entscheidender Punkt.

Der Abschluss eines institutionellen Abkommens mit der EU hätte für die Schweiz aber auch seinen Preis. Es ist deshalb wichtig, dass wir eine Diskussion darüber führen, in welchen Bereichen auch wir bereit sind, uns zu bewegen, um den bilateralen Weg langfristig zu konsolidieren, zu sichern und weiterzuentwickeln.

Nach Abschluss der Diskussionen auf technischer Ebene geht es nun für den Bundesrat darum, eine politische Einschätzung des Dossiers zu machen und für allfällige Verhandlungen mit der EU Leitlinien zu definieren. Klar ist, dass solche Verhandlungen auf Augenhöhe – im Geiste eines Gebens und Nehmens – zu führen wären und die Schweiz nicht Bittsteller ist. Klar ist auch, dass jede institutionelle Lösung die verfassungsmässige Ordnung der Schweiz respektieren muss.

Das heisst, dass das Funktionieren der Institutionen sowie die direkte Demokratie unangetastet bleiben müssen. Auch in der Europapolitik gilt selbstverständlich, dass die Schweizer souverän und unabhängig über ihre Zukunft entscheiden. Ebenfalls ausgeschlossen sind die automatische Übernahme von EU-Recht, die Übernahme der Unionsbürgerrichtlinie oder Abstriche an den flankierenden Massnahmen. Der Bundesrat ist entschlossen, an diesen Positionen festzuhalten.

Das Nichteintreten auf Verhandlungen mit der EU ist ebenfalls eine Option. Wir können uns mit dem bisher erreichten – und wir haben viel erreicht – zufrieden geben und auf eine Renovation des bilateralen Wegs verzichten. Die Zukunft  dieses Weges, der vom Schweizer Volk mehrmals, souverän und unabhängig beschlossen wurde, wäre aber in diesem Fall höchst ungewiss. Auch der Status Quo ist nicht gratis und hat einen Preis.

Der Bundesrat nimmt sich die Zeit, diese Fragen in aller Ruhe zu diskutieren und wird zu gegebener Zeit darüber entscheiden, ob ein Mandat für Verhandlungen in die Vernehmlassung geschickt werden soll. Wir sind dabei nicht unter Zeitdruck. Nötig ist nicht ein rascher, sondern ein guter und gut überlegter Entscheid, welcher die Interessen und Werte der Schweiz bestmöglich wahrt. Und wenn es zu einem Verhandlungsergebnis kommen sollte, wird das Volk das letzte Wort haben und souverän über seine europapolitische Zukunft entscheiden können.

Mesdames et Messieurs,

Nous vivons non seulement une période de mutation, mais aussi une époque marquée par une crise profonde de l’Europe, par une crise dans le processus d'unification européenne. Si de nombreuses incertitudes planent sur l’avenir de l’Europe, une chose est claire: il convient de tout mettre en œuvre pour éviter les divisions et les lignes de fracture militaires, politiques ou économiques qui prévalaient au temps de la guerre froide.

La paix, la sécurité et la prospérité ne sont pas acquises d'avance et doivent être continuellement défendues et consolidées par l’ensemble des collectivités concernées. Chaque pays a le devoir d’œuvrer dans ce sens – et la Suisse ne fait pas exception.

J’exprime donc ma gratitude à toutes celles et à tous ceux qui s'engagent quotidiennement en faveur d'une réduction des déséquilibres régionaux en Europe. Je remercie en particulier les membres du personnel de la DDC et du SECO actifs dans le cadre de la contribution de la Suisse à l'élargissement de l’UE. J’aimerais également leur dire merci pour leurs efforts de coordination et de coopération étroite dans leur travail quotidien.

Ma reconnaissance va aussi aux organisations partenaires de la Suisse dans les nouveaux Etats membres de l'UE qui participent à la mise en œuvre pertinente et efficace de la contribution suisse à l’élargissement.

Merci enfin à vous, Mesdames et Messieurs, pour le soutien que vous apportez à l'engagement de la Suisse dans les nouveaux pays de l’Union européenne: Pour un véritable élan et une responsabilité suisses, en faveur de plus de jobs, davantage de valeurs et de perspectives d’avenir pour la jeunesse. Grâce à vous, même lorsque le ciel est gris, l’image est belle…


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Letzte Aktualisierung 29.01.2022

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