26.09.2012

New York, 26 settembre 2012 - 67esima sessione dell'Assemblea generale - Fa stato la versione orale

Monsieur le Secrétaire général,
Excellences,
Mesdames et Messieurs,

Les pays du Sahel sont des amis de longue date de la Suisse. Ils sont aussi des partenaires avec qui nous coopérons activement depuis 40 ans en faveur du développement. La Suisse est particulièrement attentive à ce qui se passe dans la région et qui a des conséquences immédiates sur le reste de l'Afrique occidentale, sur l'Afrique du Nord et sur l'Europe.
Nos liens sont forts et étroits. Et la Suisse est d’autant plus préoccupée face aux événements qui affectent la région, en particulier au Mali.
La situation du Mali est une menace pour la paix et la sécurité de toute la région, comme l’a souligné la résolution 2056 du Conseil de sécurité. Elle nécessite l'attention immédiate de la communauté internationale.
La Suisse est attentive et active depuis des années. Quand on sentait croître de nouveaux dangers d’instabilité dans l’espace sahélo-saharien, la Suisse a apporté sa contribution à la mise en place d'espaces de dialogue dans les différentes régions du Mali et au Niger voisin.

Mesdames et Messieurs,

La situation exige aussi notre solidarité. Sur ce plan aussi la Suisse est active. Nous partageons la souffrance du peuple malien tout entier et nous continuons de le soutenir activement dans ces circonstances difficiles, là où les conditions de sécurité le permettent. La Suisse a fortement augmenté son aide humanitaire depuis le début de la crise alimentaire et sécuritaire qui affecte la région.
Le retour à la paix est essentiel. Cette paix doit être voulue, négociée et organisée en premier lieu par les Maliens eux-mêmes. Le président de transition du Mali a récemment déclaré, à l’occasion du 52ème anniversaire de l’indépendance, que « le premier choix reste le dialogue et la négociation ».
Le gouvernement du Mali le sait : la Suisse l’encourage et l’accompagne dans sa recherche d’une fin négociée au conflit.
Dès le début de la crise, la Suisse s’est prononcée sans ambiguïté en faveur de l’intégrité territoriale du Mali. Elle l’a dit publiquement, elle l’a dit dans le cadre de son travail de médiation et elle le réaffirme ici.
La Suisse en est convaincue : la paix ne pourra être gagnée que si un cadre de dialogue est mis en place qui permet aux parties de négocier.
Ce cadre, pour être efficace, doit être à la fois garanti et soutenu par la communauté internationale. Nous remercions vivement le Secrétaire général pour ses efforts en vue de consolider un tel processus. La stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel offre un cadre de référence nécessaire à une action commune pour la paix et le développement de la région. Nous nous réjouissons de la décision de nommer un envoyé spécial pour le Sahel, ce qui est un signe fort de l'engagement de la communauté internationale dans la région, un élément essentiel.
Depuis fin mars, le Mali peut compter sur l’appui de la CEDEAO qui a confié au Burkina Faso le soin de l’accompagner vers la sortie de crise. La Suisse a apporté son concours aux efforts de cette médiation régionale. Cet engagement suisse fait suite à la demande des autorités maliennes ainsi qu’à celle d'une des parties au conflit, le MNLA. Dans ce cadre, la Suisse développe, comme à son habitude, ses bons offices de manière impartiale.

Mesdames et Messieurs,

Unissons nos actions et redoublons d’efforts pour aider le Mali à sortir au plus vite de cette crise !

Pour cela :
- Il nous faut appuyer le gouvernement du Mali dans son approche des mouvements rebelles du Nord notamment en l’aidant à définir rapidement les canaux utiles pour un véritable dialogue.
- Il nous faut soutenir fermement les efforts de médiation et leur permettre de servir de cadre au dialogue entre les parties au conflit.
- Il nous faut reconnaître l’importance d’une participation active de tous les pays voisins du Mali dans ce processus. Ces soutiens devraient être constants mais également souples, informels, proches et donner lieu à une réflexion de la communauté internationale partagée avec le gouvernement malien, les groupes armés et le médiateur, dans un cadre défini en commun.
- Il nous faut encourager les parties au conflit à se mettre d’accord sur une sortie de crise durable.
- Il nous faut enfin intégrer et coordonner les projets de développement pour qu’ils profitent avec leur accord à toutes les communautés et régions du pays.

Vous l’aurez compris : la Suisse est prête à poursuivre son engagement pour rechercher la paix au Mali à travers le dialogue. Cette paix que nous appelons de nos vœux devra bénéficier à l'ensemble des Maliens et aux populations de la région qui souffrent tant des désordres de la guerre.

Je vous remercie.

 


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Ultima modifica 29.01.2022

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