Pendant le mois de mars, le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) a traité 1452 demandes d’asile en première instance. Parmi elles, 324 ont abouti à une décision de non-entrée en matière (dont 271 sur la base de l’accord de Dublin), 366 à l’octroi de l’asile et 316 à une admission provisoire. Le nombre de demandes en suspens en première instance s’élève à 11 362, en baisse de 15 unités par rapport au mois précédent.

Depuis le début du mois de mars 2019, les nouvelles demandes d’asile font l’objet d’une procédure accélérée dans toute la Suisse. Les demandes déposées avant cette date sont traitées en parallèle par le SEM conformément à l’ancien droit.

Les principaux pays de provenance des requérants en Suisse restent, en mars, l’Érythrée avec 309 demandes, soit 58 de plus qu’en février 2019, et l’Afghanistan (98 demandes ; -1). Puis viennent la Turquie (95 demandes ; +29), la Syrie (93 demandes ; -3), et le Sri Lanka (72 ; +8).

Programme de réinstallation

Par ailleurs, un total de 126 réfugiés reconnus ont été accueillis en Suisse au mois de mars dans le cadre du programme de réinstallation mené sous l'égide du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Ce programme s’adresse à des personnes particulièrement vulnérables qui se trouvent en Syrie ou dans les pays voisins, auxquelles le HCR a reconnu le statut de réfugié. En décembre 2016, le Conseil fédéral avait décidé d’accueillir un contingent de 2000 personnes. À ce jour, 1975 sont entrées en Suisse, parmi lesquelles ces 126 réfugiés. En novembre 2018, le Conseil fédéral a proposé que le principe de l’accueil de réfugiés dans le cadre de la réinstallation soit maintenu pour les années suivantes.

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Vous trouverez les documents relatifs à ce communiqué de presse sur le site internet du SEM

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Secrétariat d’Etat aux migrations
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