Les journées suisses à Oroshaza représentent le souhait de rendre des cultures vivantes à travers leur langue. La gestion autonome de la nationalité allemande (Deutsche Nationalitätenselbstverwaltung) et le gymnase Táncsics-Mihály organisent les semaines culturelles germanophones depuis 10 ans pour leurs élèves. Dans le cadre de ce très beau jubilé, la Suisse est représentée pour la troisième fois au centre de la semaine culturelle. Il existe aussi de différents concours, comme par exemple dans le domaine littéraire le “Concours de récitation d’oeuvres Suisses”. À l’occasion des journées Suisses, une exposition d’affiches, fournissant des informations sur les cantons suisses, les plus grandes villes, les traditions et le côté culinaire de la Suisse, a été mise sur pied par les élèves. Des travaux manuels des plus jeunes ont aussi été présentés dans le cadre de l’exposition. Nous avons donc pu admirer le col du Saint-Gothard et la ville de Bâle en miniature. L’après-midi, l’ambassadeur a solennellement déclaré l’ouverture de la “semaine suisse”. Le programme de l’après-midi était très varié, entre chansons suisses, un exposé sur la Suisse ainsi que la présentation des classiques “Heidi” et “Schellen-Ursli”.
Orosháza n’est pas seulement mentionnée comme étape dans le “Grand Tour” à cause des “journées Suisses” mais aussi du fait que la ville héberge l’usine d’assemblage de la compagnie Suisse Woertz. L’histoire de Woertz SA, dont le siège se situe à Muttenz, commence déjà dans les années 1920. L’entreprise s’est spécialisée dans le domaine de l’installation électrotechnique. La compagnie n’était pas seulement chargée de l’éclairage des chantiers du tunnel de base du Saint-Gothard, mais aussi de l’éclairage de secours, qui peut continuer à être alimenté en électricité durant 180 minutes lorsqu’il y a déclaration d’un incendie. L’année passée, le gouvernement local a proposé à l’entreprise Woertz de reprendre la propriété immobilière au cœur de la ville d’Orosháza. À côté d’une revalorisation esthétique de l’ancien établissement bancaire abandonné, les femmes et les hommes qui y travaillent profiteront dorénavant d’un lieu de travail central, dont l’infrastructure permettra d’accueillir une centaine de nouveaux employés.
