Le contexte économique

La Côte d’Ivoire est une économie ouverte pour des investisseurs et dynamique, qui a connu des taux de croissance autour des 7-8% depuis la sortie de la crise de 2010/11. Même en 2020, malgré la crise Covid-19, le pays a affiché une croissance positive (2%). Le pays est un centre économique majeur de l’UEMOA (Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine) et de toute l’Afrique de l’Ouest. En tant que telle, il fait partie du groupe des «Lionnes économiques» dans la Stratégie pour l'Afrique Subsaharienne 2021-2024 du DFAE.

Premier producteur mondial de cacao et deuxième de noix de cajou, exportateur de pétrole avec des gisements importants découverts récemment, et doté d’une industrie manufacturière importante, la Côte d’Ivoire exerce une influence économique considérable dans la sous-région. La création de valeur ajoutée par la transformation locale des produits agricoles est un objectif primordial du gouvernement.

Le commerce extérieur et les principaux partenaires commerciaux

Même durant la crise, la Côte d’Ivoire a toujours été le seul pays au sein de l’UEMOA à avoir eu une balance commerciale positive. Dès 2013, toutefois la tendance s’est inversée, en raison des importants flux d’importations qu’engendrent les gros projets d’infrastructure entamés dès 2013/2014.

Le principal destinataire d’exportation sont Les Pays-Bas (11%), en raison du port de Rotterdam où une grande partie des exportations ivoiriennes en partance pour l’Europe arrivent et sont dédouanées. Ce pays est suivi par les Etats-Unis, la France, l’Allemagne et enfin les pays africains avec en tête le Ghana et le Nigéria.

Les importations viennent majoritairement de France (près du tiers de l’ensemble de celles-ci), de Chine (28%), du Brésil, des Etats-Unis et du Nigéria.

Économie de la Côte d'Ivoire

Premier producteur mondial de cacao et deuxième de noix de cajou, petit exportateur de pétrole et doté d’une industrie manufacturière importante, la Côte d’Ivoire exerce une influence économique considérable dans la sous-région. Le potentiel de création de valeur ajoutée reste pourtant encore largement inexploité, l’essentiel des phases de transformation des produits se faisant à l’extérieur du pays. La noix de cajou, par exemple, est exportée jusqu’au Vietnam pour y être usinée et y arrive souvent cassée (entre 30% et 40%), entraînant une décote. Le Gouvernement cherche à y remédier et s’est fixé des objectives ambitieux d’augmentation des taux de valeur ajoutée localement.

Les deux piliers principaux de l’économie ivoirienne sont l’agriculture et le secteur de l’énergie. 70% de la population active l’est dans le domaine de l’agriculture et notamment dans la culture du cacao, dont la Côte d’Ivoire reste le principal producteur/exportateur au monde. Les autres principales branches de l’agriculture sont la noix de cajou, le café, l’huile de palme, le caoutchouc, les fruits tropicaux et le bois. D‘importantes cultures de coton et de tomates se trouvent également au nord du pays.

Les relations économiques entre la Suisse et la Côte d'Ivoire

La Suisse jouit d’une forte présence en Côte d’Ivoire. Plus de 35 entreprises y sont représentées et participent à l’économie ivoirienne, tels que Nestlé, Socimat (Holcim), SGS, MSC (Mediterranean Shipping Company), ABB, Barry Callebaut, Energy Consulting (ECG), Syngenta, Roche, Novartis, Oryx, Bühler, Sisag ou Cotecna. De nouvelles entreprises suisses voient le jour continuellement.

Les échanges commerciaux entre la Suisse et la Côte d’Ivoire sont relativement peu élevés. Ils sont toutefois en nette augmentation en ce qui concerne les exportations suisses vers la Côte d’Ivoire alors qu’ils sont en légère baisse en ce qui concerne les importations.

Les principales exportations sont des machines, des produits chimiques et pharmaceutiques et dans une moindre mesure de l’horlogerie, bijouterie. Les importations sont presque exclusivement agricoles (denrées alimentaires).