« Il est des moments qui marquent de leur empreinte des générations entières », a déclaré la présidente de la Confédération dans son discours devant l’Assemblée générale de l’ONU. Elle a poursuivi en indiquant que la fondation de l’ONU, il y a 75 ans, avait constitué un tel moment, et que nous en revivons un aujourd’hui, évoquant les tensions géopolitiques actuelles et la polarisation dans les affaires intérieures de nombreux États.
La présidente de la Confédération a par ailleurs relevé que l’ONU est plus que jamais indispensable à la paix et à la sécurité dans le monde. Elle a en outre souligné que si nous voulons une ONU forte, nous devons l’aider à atteindre ses objectifs, car les objectifs de l’ONU sont aussi les nôtres. Elle a aussi insisté sur le rôle de la Genève internationale, qui contribue à la paix et à la sécurité dans le monde, rappelant au passage que l’Organisation mondiale de la santé, qui joue un rôle crucial dans la gestion de la crise du coronavirus à l’échelle internationale, a son siège à Genève.
Dans les moments importants, il faut mener « des actions décidées et courageuses » et penser au monde de demain, car si « toute crise est une souffrance, c’est aussi un moment de changement qui permet de se réinventer », a affirmé la présidente de la Confédération.
Dans le cadre de l’Assemblée générale de l’ONU, la présidente de la Confédération participera mercredi à une visioconférence consacrée à la coopération numérique. Une semaine plus tard, elle prendra la parole lors d’un sommet sur la biodiversité, puis, le jeudi 1er octobre, lors d’une rencontre consacrée à l’égalité entre hommes et femmes à l’occasion du 25 e anniversaire de la Déclaration de Pékin.
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