Partenariats avec des gouvernements étrangers

L’objectif de la coopération internationale de la Suisse est de soutenir les pays partenaires dans leur propre développement. La coopération étroite avec le gouvernement et l’administration nationale et locale est cruciale.

La Suisse promeut le respect des droits de l’homme et la bonne gouvernance dans ses projets et programmes comme dans le dialogue politique qu’elle entretient avec les gouvernements des pays étrangers. Pour cela, elle favorise le renforcement de la responsabilité propre des autorités et de la société civile dans les pays partenaires.

La bonne gouvernance désigne notamment la qualité du gouvernement et de l’administration publique ainsi que le respect de leur obligation de rendre des comptes. Elle nécessite l’indépendance de l’appareil judiciaire vis-à-vis de l’Etat. Elle exige enfin un Etat de droit, un dispositif démocratique ainsi qu’un cadre réglementaire équitable offert aux entreprises privées et publiques. La transparence ainsi que la poursuite pénale de la corruption revêtent à cet égard une importance centrale.

Améliorer les conditions de vie grâce au dialogue avec le gouvernement

L’objectif de la coopération internationale suisse est d’améliorer les conditions de vie des personnes en situation de détresse et pauvreté. Dans de nombreux cas, la Suisse agit parce que les conditions étatiques sont précaires, les droits de l’homme bafoués, et les conditions pour un Etat de droit et la démocratie inexistantes. Selon la situation, elle entame un dialogue politique avec le gouvernement concerné dans le but de réaliser des réformes ou d’améliorer les conditions économiques et sociales.

Mais la Suisse est un pays neutre, et l’objectif de la coopération internationale ne consiste pas à soutenir des gouvernements étrangers. Avant de poursuivre un partenariat, les circonstances particulières des différents pays sont minutieusement étudiées. En fonction du contexte et selon la pertinence pour réduire la pauvreté et promouvoir le développement durable, la Suisse peut choisir de collaborer avec des institutions étatiques, des acteurs du secteur privé ou des organismes de la société civile.