L' historique

Aménagements - Commune de Zabori (Gaya)
Aménagements - Commune de Zabori (Gaya) © Buco Niger

La Coopération suisse avec le Niger date des années 60 avec, notamment, l'envoi au Niger des premiers volontaires de la Coopération suisse au développement (DDC) dans les secteurs des coopératives scolaires, des pépinières régionales, de la production maraîchère, de l'embouche bovine, de l'hydraulique villageoise.

En 1970, une fondation suisse, en collaboration avec l'UNESCO, entreprend une action pilote d'alphabétisation dans les villages rizicoles qui longent le fleuve Niger.

En 1973, la Fédération genevoise de coopération (FGC), confie à l'IUED (Institut universitaire d'études du développement), grâce à des fonds provenant du canton de Genève et de la Confédération, une action d'hydraulique villageoise et pastorale (construction de puits) dans les départements de Maradi, Dosso et Tahoua.

Pour marquer sa volonté de s'engager davantage dans ce pays durement frappé par la sécheresse des années 1973, 74 et 75, la DDC ouvre un Bureau de coordination à Niamey en 1977 et signe un accord de coopération avec le Niger l'année d'après. En adéquation avec les priorités du gouvernement nigérien, cet accord concerne, d'une part l'approvisionnement en eau potable, l'enseignement et la recherche, le développement rural et la lutte contre la désertification et d''autre part  l'aide privée à travers des ONG suisses comme Swissaid, Enfants du monde (EDM) et Oeuvres d'entraide des églises protestantes (EPER).

Dans un premier temps, les activités entreprises et réalisées par la Coopération suisse au Niger vont donc se conformer à l'exécution d'un plan de développement global déterminé par le gouvernement nigérien.

Avec l'amorce du processus démocratique, enclenché au Niger au tournant des années 90 et l'émergence du mouvement associatif, la Coopération suisse, au-delà du gouvernement, jusque-là partenaire exclusif de la DDC au Niger, va davantage associer les populations autour d‘une dynamique de développement local dans trois zones de concentration. Une multitude d'organisations rurales, d'ONG ou de bureaux privés voient leurs capacités institutionnelles renforcées et deviennent, de fait, des partenaires de la DDC au Niger.