Népal

Rohini Devi Chaudhary pose devant une pile de briques.
Rohini Devi Chaudhary, 33 ans, a suivi une formation de maçon en 2009. Son salaire est équivalent à celui de ses collègues masculins. © HELVETAS Swiss Intercooperation Nepal

Rohini Devi Chaudhary, maçon

Longtemps soumise au travail forcé, Rohini Devi travaille comme maçon depuis qu'elle a achevé sa formation, il y a cinq ans. Elle participe à la construction d'un grand bâtiment mais travaille aussi à son compte sur des chantiers plus petits et a déjà construit trois petites maisons à elle seule. Rohini aime son métier parce qu'il ne nécessite aucun investissement initial pour se lancer. Elle a aussi travaillé comme formatrice. Elle est très contente d'avoir suivi cette formation de maçon.

Rohini a quatre enfants: trois filles et un fils. Son mari s'occupe de leurs terres. Avant la formation, elle était femme au foyer et manquait de ressources pour la nourriture et la scolarité des enfants. Aujourd'hui, elle gagne 550 roupies par jour (environ 5,60 francs). L'entrepreneur qui l'emploie actuellement pratique l'égalité salariale entre hommes et femmes, à qualifications égales. Elle ressent parfois une forme d'isolement parmi ses collègues masculins. Mais elle considère que sa vie est bien meilleure que celle de sa mère, car elle est maîtresse de ses décisions.

Rohini souhaite continuer de travailler comme maçon aussi longtemps que possible. Elle veut aussi encourager les autres à apprendre ce métier, car il permet de trouver facilement du travail.

«Les femmes intelligentes travailleront. Les ignorantes pensent que c'est le rôle de leur mari de faire vivre la famille.»

Projet correspondant

Un fonds pour soutenir la formation de personnes défavorisées au Népal