PASEM 2 - Programme d’Appui au Secteur de l’Elevage au Mali
L’élevage, adapté à l’écosystème du Sahel, est crucial pour le développement des régions de Mopti, Tombouctou et Gao et ce en dépit des effets du changement climatique, de l’insécurité, de la faible productivité et de l’insuffisance des infrastructures. De par son expérience, la Suisse va renforcer la résilience de 85’000 éleveurs et pasteurs, concourir à l’apaisement des conflits et à la relance économique, et offrir des opportunités aux jeunes et aux femmes dans les filières bétail-viande et lait.
Pays/région | Thème | Période | Budget |
---|---|---|---|
Mali |
Agriculture et sécurité alimentaire Emploi & développement économique
Développement agricole
Développement rural Services agricoles & marché |
15.04.2023
- 15.04.2027 |
CHF 9’500’000
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- Other international or foreign NGO North
- Sectreur privé étranger Sud/Est
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Secteur selon catégorisation du Comité d'aide au développement de l'OCDE AGRICULTURE
AUTRES MULTISECTEURS
AGRICULTURE
Sous-Secteur selon catégorisation du Comité d'aide au développement de l'OCDE Développement agricole
Développement rural
Services agricoles
Thème transversal Prévention des crises
Le projet est axé sur l'amélioration du fonctionnement de l'organisation partenaire
Type d'aide Mandat sans gestion de fonds
Contribution à des projets ou programmes
Numéro de projet 7F09216
Contexte | Au Mali, 30% de la population travaillent dans le secteur élevage. Il contribue de 38% à la production du secteur rural et de 14.8% au PIB national. L’exportation du bétail sur pied a rapporté environ CHF 212 mio de recettes en 2017, et constitue la troisième source de devises après l’or et le coton. Cependant, l’élevage est confronté aux effets néfastes du changement climatique, à l’insécurité, la faible productivité due à l’insuffisance des infrastructures et d’organisation des acteurs. L’occupation des pistes de transhumance, des espaces pastoraux par l’agriculture et l’urbanisation, les tracasseries routières, le vol du bétail et les schémas pastoraux non harmonisés entravent la mobilité et le circuit de commercialisation du bétail et de la viande. On note une faible implantation des structures financières (banque et Institution Micro Finance ou Service Financier Décentralisé) offrant des services appropriés aux acteurs du secteur. Cette deuxième phase vise à renforcer les acquis de la première phase et d’améliorer les investissements et la compétitivité des produits au profit des filières lait et bétail viande. Aussi, En plus, la promotion de l’assurance bétail est une opportunité pour renforcer la résilience dans les régions d’intervention. |
Objectifs | Contribuer à l’amélioration des conditions cadres permettant aux acteurs des chaînes de valeurs, y compris des personnes vulnérables, d’avoir un accès équitable, apaisé et durable aux ressources naturelles, aux infrastructures bétail et autres, aux marchés et à des prestations de qualité, permettant ainsi le développement socio économique des entreprises, y inclues les exploitations familiales agricoles, et la création d’emplois, particulièrement pour les pauvres, les femmes et les jeunes. |
Groupes cibles |
- 85'000 éleveurs et agro-éleveurs dont : 15'000 femmes et 10’500 jeunes actifs dans les filières d’élevage; - 40 coopératives, 8 organisations faîtières régionales et nationales et 150 MPME; - Collectivités territoriales régionales et locales; - Services techniques déconcentrés. |
Effets à moyen terme |
1. Les acteurs actifs dans les filières bétail-viande et lait renforcent leurs rôles au sein des systèmes de marché au profit de l’accroissement de la productivité, de la compétitivité et de la qualité des produits issus des Micro- Petites- et Moyennes Entreprises (MPME) et des exploitations agro-pastorales; 2. Les conditions-cadre physiques, institutionnelles et réglementaires s’améliorent au bénéfice d’une gouvernance locale équitable, inclusive et apaisée des ressources pastorales et des infrastructures productives; 3. Les acteurs de l’élevage dans les filières bétail viande et lait accroissent leur inclusion financière et leurs capacités d’investissement pour une meilleure gestion des risques. |
Résultats |
Principaux résultats attendus: - La structuration et la gouvernance interne des OPF/OP est améliorée dans ses dimensions d’inclusivité, de redevabilité et de délivrance des services pertinents et adaptés aux besoins des membres (hommes/femmes, jeunes). - Les acteurs des filières bétail viande et lait ont un accès équitable aux systèmes de marché et améliorent leurs relations commerciales. - Les compétences des collectivités territoriales sont renforcées pour l’élaboration inclusive de schémas d’aménagement pastoraux, la réhabilitation ou la réalisation d’infrastructures productives, sensible au changement climatique et une gestion paisible. - Les acteurs des filières bétail viande et lait accroissent leur accès à des services et produits financiers et d’assurance offerts à travers des partenariats public-privé. Principaux résultats antérieurs: - Filière lait : réhabilitation de 7 centres de collecte de lait, équipement de 6 mini-laiteries, réalisation d’une unité mobile laitière, aménagement d’un espace pastoral de 300 ha et d’un périmètre fourrager de 5 ha, équipement de 3 magasins de stockage de fourrages; - Filière bétail-viande : réalisation de 2 centres d’abattage et de 2 unités multifonctionnelles de cuirs et peaux. - Renforcement des capacités des Organisation Paysannes Faitière: diagnostic institutionnel et organisationnel des Organisations Professionnelles Faîtières (OPF) nationales (Réseau Billital Maroobé, Fédération des groupements interprofessionnels de la filière Bétail Viande au Mali et Fédération Nationale des producteurs Laitiers du Mali) et leurs démembrements. - Réduction de risques, des coûts de transaction de la transhumance et du taux de mortalité des animaux grâce à de nouveaux services d’information et de conseils. - Augmentation de revenus grâce à la création de nouveaux emplois et de nouvelles chaines de valeurs. Leçons apprises: i) l’insécurité requiert de la flexibilité, de l’agilité et une adaptation dans la mise en œuvre; ii) la responsabilisation des acteurs locaux en zones de conflit assure l’inclusion et la durabilité des effets et impacts des projets; iii) le suivi d’un programme multi acteurs avec les outils numériques de manière régulière permet de renforcer les synergies et réduit le risque sécuritaire iv) l’introduction d’une nouvelle approche Système de Développement de Marché-DSM demande un temps suffisant pour renforcer les compétences des acteurs. |
Direction/office fédéral responsable |
DDC |
Partenaire de projet |
Partenaire contractuel ONG internationale ou étrangère Secteur privé Autres partenaires Mandataire: Consortium Organisation Néerlandaise de Développement-SNV et Vétérinaires Sans Frontières VSF Suisse (recruté sur appel d’offres international). Conseils Régionaux de Mopti, Tombouctou et Gao. |
Coordination avec d'autres projets et acteurs | Le PASEM 2 réalisera en synergie avec les programmes suisse (entre autres: PEGA, PARTICIP, PROTECT, TarsPro, Inclusion financière de UEMOA, PDREAS) et des autres partenaires (Pays-bas: GARBAL, BM : PRAPS, PADEL-M). |
Budget | Phase en cours Budget de la Suisse CHF 9’500’000 Budget suisse déjà attribué CHF 4’052’000 |
Phases du projet | Phase 2 15.04.2023 - 15.04.2027 (Phase en cours) Phase 1 01.12.2014 - 30.06.2023 (Completed) |