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Programme d’Appui à la Formation Professionnelle

Projekt abgeschlossen

Le marché du travail au Mali est caractérisé par une main d’œuvre peu qualifiée. Dans ce contexte, 300'000 jeunes arrivent chaque année sur ce marché sans compétences. L’offre de formation par domaine et/ou filière est en deçà des attentes du secteur productif. La formation professionnelle e 40'000 personnes dont 50% de femmes à l’horizon 2017, améliore la qualité des ouvrages et augmente la compétitivité des entreprises en contribuant à l’augmentation des revenus dans les régions prioritaires de la DDC et de la coopération danoise.

Land/Region Thema Periode Budget
Mali
Berufsbildung
Beschäftigung & Wirtschaftsentwicklung
Landwirtschaft und Ernährungssicherheit
Bildung
Berufsbildung
Schaffung von Arbeitsplätzen
Höhere Berufsbildung
Förderung von landwirtschaftlichen Wertschöpfungskette (bis 2016)
Bildungseinrichtungen und Ausbildung
01.01.2014 - 31.12.2019
 CHF  15’657’000
Hintergrund

Au Mali, les offres de formation ne sont pas adaptées aux besoins du marché du travail. La main d’œuvre d’une population estimée à 15.97 mio. en 2013 manque de qualifications et les produits du système d’éducation/formation ne correspondent pas à la demande des employeurs. Or, la grande majorité des actifs au Mali sont jeunes, ruraux et analphabètes avec un âge médian de 14 ans. Cette main d’œuvre en déficit de qualification ne peut donc contribuer suffisamment à la compétitivité des entreprises et donc à la croissance économique. Les ouvrages réalisés ne respectent pas toujours les standards requis et les finitions sur ces réalisations ne satisfont pas les demandeurs. Le secteur agricole faisant vivre 80% de la population avec une contribution au PIB de 41% , n’est pas suffisamment pris en compte par la plupart des programmes de formation. Cependant et malgré la double crise sécuritaire et institutionnelle de 2012 au Mali la politique nationale du Gouvernement reste favorable à un soutien au secteur agricole.
Ziele

Contribuer à la compétitivité des secteurs économiques porteurs par une formation professionnelle axée sur l’emploi.
Zielgruppen
Les Conseillers régionaux, les opérateurs privés de formation, les organisations professionnelles (les Chambres consulaires Industrie et Commerce, Agriculture, Métiers).
Mittelfristige Wirkungen

 

  1. Les personnes formées intègrent ou réintègrent un emploi ;
  2. Les acteurs privés et publics de la Formation Professionnelle pour l’Emploi développent et mettent en œuvre des formations diversifiées, adaptées aux opportunités et besoins du marché. (annexe 4 – Chaine des résultats)

 
Resultate

Resultate von früheren Phasen:  

Les principaux résultats sont retenus par phase, ainsi nous avons : Programme, phase 1 à 4 : L’apprentissage de type dual est solidement implanté dans le dispositif national et donne de bons résultats. Plus de 95% des 8180 jeunes formés sont employés; 1717 personnes, dont 25% de femmes, ont réalisé des projets économiques ; Programme, phase 5 à 6 : La décentralisation de la formation professionnelle est désormais un acquis de part l’appui du dialogue politique de la Suisse : les collectivités territoriales y assurent la maitrise d’ouvrage ; Leçons : L’implication du secteur privé dans la planification et la mise en œuvre de la formation professionnelle est indispensable pour garantir la réactivité nécessaire qu’attendent les pouvoirs publics ; Le renforcement des collectivités régionales et locales est important pour la mise à l'échelle des bonnes pratiques et expériences réussies ; Pour avoir un meilleur impact sur le développement local et régional, il est nécessaire d’éviter les actions isolées car la Formation professionnelle – emploi exige de gros moyens et aucun partenaire ne peut le faire tout seul. Alors, mettre en commun les ressources provenant des PTF, du secteur Privé et du Gouvernement devient gage d’efficacité ; La formation professionnelle est encore mal considérée dans beaucoup de milieux au Mali, elle apparait comme la solution de la dernière chance aux défavorisés et exclus de l’école pour pouvoir exercer un "petit" métier.
Verantwortliche Direktion/Bundesamt DEZA
Kreditbereich Entwicklungszusammenarbeit
Projektpartner Vertragspartner
Privatsektor
Ausländische staatliche Institution
Schweizerische Non-Profit-Organisation
  • National State Institute North
  • Ausländischer Privatsektor Norden
  • Swisscontact
  • Swisscontact (mandataire


Budget Laufende Phase Schweizer Beitrag CHF    15’657’000 Bereits ausgegebenes Schweizer Budget CHF    16’751’999
Projektphasen

Phase 7 01.01.2014 - 31.12.2019   (Completed)

Phase 6 01.03.2012 - 31.12.2013   (Completed) Phase 5 15.12.2007 - 29.02.2012   (Completed)
  • Sektor nach Kategorisierung des Entwicklungshilfeekomitees der OECD BILDUNG
    BILDUNG
    OTHER SOCIAL INFRASTRUCTURE AND SERVICES
    BILDUNG
    OTHER MULTISECTOR
    Sub-Sektor nach Kategorisierung des Entwicklungshilfeekomitees der OECD
    Berufsbildung und Fertigkeitentraining
    Höhere Berufsbildung und betriebliche Aus- und Weiterbildung
    Politik und Verwaltung im Beschäftigungsbereich
    Bildungseinrichtungen, -ausstattung, -materialien
    Ländliche Entwicklung
    Querschnittsthemen Menschenrechte
    Projekt berücksichtigt die Geschlechter-Gleichstellung als Querschnittsthema.
    Projekt berücksichtigt Demokratisierung, gute Regierungsführung und Menschenrechte als Querschnittsthema.
    Art der Unterstützung Öffentliche Entwicklungshilfe (ODA)
    Zusammenarbeitsform Bilaterale Zusammenarbeit
    Finanzierungsform Zuwendung ohne Rückzahlung
    Unterstützungsform Auftrag mit treuhänderischer Mittelverwaltung
    Auftrag mit treuhänderischer Mittelverwaltung
    Gebundene/ungebundene Hilfe Ungebundene Hilfe
    Projektnummer

    7F00736

40'000 personnes formées contribuent à l’économie locale

La formation professionnelle au profit des jeunes et des femmes permettra d’améliorer les ouvrages agricoles et d’augmenter la compétitivité des entreprises dans quatre régions du Mali.

300'000 jeunes maliens arrivent chaque année sur le marché du travail sans compétences. Ce manque de qualification résulte du fait que les offres de formation ne s’adaptent pas aux opportunités du marché ; encore moins au secteur productif. C’est le cas des régions de Sikasso, de Mopti, de Tombouctou, de Ségou où la majorité des actifs sont des jeunes ruraux et analphabètes. Face à ce constat, la Suisse et le Danemark au travers d’un partenariat stratégique cofinancent le programme d’appui à la formation professionnelle. Ce dernier vise à former 40'000 jeunes et femmes dans les secteurs de l’agriculture et de l’artisanat rural dans ces quatre régions et à Bamako.

Des compétences adaptées au marché du travail

Ces formations s’adressent en particulier aux femmes, aux jeunes ainsi qu’à toute personne en manque de qualification. Afin de garantir une large participation des femmes, les calendriers des formations s’adaptent à leur emploi du temps. Dans le but de réduire tout risque d’abandon lié à l’accessibilité des lieux de formation, les formations se tiennent dans des zones de concentration des apprenants.  Elles portent sur les métiers de la production et contribuent à améliorer l’exploitation des aménagements hydro agricoles, des bas-fonds rizicoles et des périmètres maraîchers et la commercialisation des produits issus de l’agriculture.

Impact sur les revenus

Aussi, grâce à ce programme, les 36'000 personnes, parmi les 40’000 bénéficiaires, qui travaillent déjà dans les domaines du maraîchage, de la transformation agricole, de l’aviculture traditionnelle et de la riziculture seront plus performantes. Elles verront leurs revenus augmenter d’au moins 20%. Environ 8'000 jeunes formés sans emplois seront également insérés. Par ailleurs, pour assurer le lien entre les formations et les emplois, le programme fait appel à  l’ensemble des acteurs publics et privés de la formation professionnelle : conseils régionaux, centres de formation et organisations professionnelles.

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Letzte Aktualisierung 30.07.2024